Ilnous fait croire Ă une histoire qui sâinvente sous nos yeux, un peu foutraque. Mais câest fou, Ă la fin, tout devient Ă©vident : la dĂ©composition des
CetteannĂ©e nous ferons le spectacle de fin dâannĂ©e en juin mais nous devrions participer Ă la soirĂ©e théùtre de nos collĂ©giens dans la salle des fĂȘtes de notre village ! âââââââââââââââ â> Pour commander clic ici ! La manifestation: Un texte de théùtre savoureux, idĂ©al pour les spectacles de fin dâannĂ©e ! Auteur(s) : GrĂ©goire Kocjan
Desmilitantes ont tentĂ© d'empĂȘcher la tenue d'un spectacle mis en musique par Bertrand Cantat, condamnĂ© en 2003 pour le meurtre de sa compagne Marie Trintignant. La reprĂ©sentation a dĂ©marrĂ©
cash. Accueil RĂ©gion Rouen Ils travaillent pendant que les autres profitent des vacances. Le temps dâune journĂ©e, Paris-Normandie cale son pas dans celui dâun salariĂ©, saisonnier ou pas. Aujourdâhui, rencontre avec Allan, aide-soignant Ă lâEhpad Les terrasses » Ă Bois-Guillaume. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s
PubliĂ© le 11 juil. 2022 Ă 1257Mis Ă jour le 11 juil. 2022 Ă 1412 Les amateurs de Samuel Achache ne seront pas déçus. Son nouveau spectacle Sans tambour » - prĂ©sentĂ© au CloĂźtre des Carmes d'Avignon et promis Ă une longue tournĂ©e -, conjugue toujours avec de bonheur théùtre et musique, rire et poĂ©sie, pour accoucher d'une matiĂšre aĂ©rienne et fragmentĂ©e. Mais ce geste bref 1 h 40, qui met en scĂšne la destruction d'une maison, d'un couple, au son des lieder de Schumann, revĂȘt une dimension parce que le non sense » qui est la marque de fabrique du crĂ©ateur est ici teintĂ© d'une profonde mĂ©lancolie. Ensuite, parce que le rapport entre texte parlĂ© et chantĂ© apparaĂźt plus Ă©troit et sophistiquĂ© que dans ses prĂ©cĂ©dents spectacles, créés avec Jeanne Candel Le Crocodile trompeur / Didon et EnĂ©e », Orfeo. Je suis mort en Arcadie » ou sans Fugue ».Par instants, les rĂ©pliques des comĂ©diens se confondent avec le chant de la lumineuse soprano Agathe Peyrat, puis leur phrasĂ© prĂ©cipitĂ© est Ă©pousĂ© par le petit ensemble schumannien que dirige Florent Hubert. Sans verser dans l'opĂ©ra, Achache invente un théùtre musical organique oĂč l'on ne distingue plus toujours le parlĂ© » du chantĂ© ».Dans les gravatsQu'on se rassure Sans tambour » n'a rien de trop formel ou de compassĂ©. DĂšs la premiĂšre scĂšne qui voit l'irrĂ©sistible LĂ©o-Antonin Lutinier faire mine de diriger l'orchestre Ă l'aide d'un 45 tours capricieux, on retrouve la fantaisie et la drĂŽlerie du collectif. Quant Ă la maison de bric et de broc, elle ne met pas longtemps Ă se dĂ©liter par pans de murs entiers, crĂ©ant un joyeux capharnaĂŒm⊠la premiĂšre scĂšne de mĂ©nage Ă©pique entre Lionel Dray et Sarah Le Picard se dĂ©roule dĂ©jĂ dans des la cuisine dĂ©vastĂ©e Ă la clinique oĂč l'on soigne le deuil de l'amour, des humeurs du couple dĂ©chirĂ© aux Ă©mois de Tristan et Yseult revisitĂ©s, le spectacle fait un sort Ă la carte du tendre. Le tout ponctuĂ© de gags absurdes. Bain de soleil surrĂ©aliste, chute d'un piano suspendu au-dessus de la scĂšne, Sans tambour » distille ses morceaux de bravoure avec soin, mais en mode mineur, sans trop forcer le tempo. Les lieder romantiques de Schumann incitent davantage Ă la rĂȘverie, Ă l'humour tranquille, qu'Ă la la fin de la piĂšce, il ne restera pratiquement rien de la maison, juste un squelette. Quant Ă l'amour, il sera toujours possible de le reconstruire. Dans un champ de ruine oĂč l'on sait encore rire et affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux dâintĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, lâexpertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă prendre les meilleures dĂ©couvre les offres
PrĂ©sentĂ© dans une vingtaine de pays et applaudi par plus de 10 millions de spectateurs Ă travers le monde depuis 1998, le phĂ©nomĂšne Notre-Dame de Paris nâavait pas encore atteint New York⊠avant cette semaine. Est-ce que la Grosse Pomme sera la porte dâentrĂ©e dâune future French invasion » ? Alain Roberge La Presse New York Il y a eu quelques moments de grĂące jeudi Ă la grande premiĂšre new-yorkaise de Notre-Dame de Paris. Daniel Lavoie, plus en forme que jamais !, dĂ©clamant son dĂ©chirant amour pour Esmeralda, Ă genoux sur la scĂšne ; lâAve Maria Ă la fois paĂŻen et cĂ©leste de la merveilleuse Hiba Tawaji ; la complainte finale de Quasimodo, Ă©mouvant Angelo Del Vecchi⊠DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas les videos Ă la fin de la reprĂ©sentation, prĂšs de 2600 spectateurs se sont spontanĂ©ment levĂ©s pour ovationner la troupe saluant le public du théùtre David H. Koch. Puis Gian Marco Schiaretti, lâinterprĂšte de Gringoire en alternance avec Bruno Pelletier qui nâĂ©tait pas du voyage Ă New York, a prĂ©sentĂ© lâĂ©quipe de crĂ©ation, dont le metteur en scĂšne Gilles Maheu, le chorĂ©graphe Martino MĂŒller, lâauteur Luc Plamondon et le compositeur Richard Cocciante. Seconde ovation de cinq minutes ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE ScĂšne du spectacle Notre-Dame de Paris StratĂ©gique et symbolique La production de Notre-Dame de Paris avait plusieurs raisons de cĂ©lĂ©brer, jeudi soir, au David H. Koch Theater du Lincoln Center. Car cette premiĂšre new-yorkaise se tenait symboliquement un 14 juillet, fĂȘte nationale des Français. On cĂ©lĂšbre le fait français Ă New York, explique Ă La Presse le producteur Paul Dupont-HĂ©bert, en marge de la reprĂ©sentation. Câest la France, Paris et le QuĂ©bec qui dĂ©barquent Ă Broadway pour reprĂ©senter la force et la richesse de la culture francophone. Câest Luc Plamondon, le plus grand parolier de la francophonie, la musique de Cocciante, le talent dâune trentaine dâinterprĂštes, danseurs et acrobates francophones, tous rassemblĂ©s dans la Mecque du showbusiness. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Daniel Lavoie Ă gauche est de la distribution de Notre-Dame de Paris La soirĂ©e tapis rouge, organisĂ©e par les producteurs Nicolas Talar et Adam Blanshay, marquait aussi le coup de la relance de la tournĂ©e nord-amĂ©ricaine du spectacle musical, acclamĂ© depuis 24 ans Ă travers le monde. AprĂšs New York, Notre-Dame de Paris sera Ă lâaffiche durant lâĂ©tĂ© Ă MontrĂ©al, QuĂ©bec, Moncton et Ottawa. Dâailleurs, le spectacle, Ă lâaffiche durant deux semaines dans la Grosse Pomme, est prĂ©sentĂ© dans la langue de Victor Hugo, avec surtitres en anglais sur les cĂŽtĂ©s de la cage scĂ©nique. Cela nâa pas semblĂ© dĂ©ranger le public en majoritĂ© amĂ©ricain. Ă la fĂȘte aprĂšs le spectacle, un couple de Chigago est venu fĂ©liciter Luc Plamondon pour sa poĂ©sie française » Jâai toujours dit que jâĂ©cris des opĂ©ras avec des vers et des rimes, pas des livrets de comĂ©dies musicales. Voir des AmĂ©ricains unilingues souligner la poĂ©sie de mes paroles, câest flatteur », nous a confiĂ© Luc Plamondon. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Luc Plamondon et Richard Cocciante Ă Times Square Un montage difficile Aux Ătats-Unis, on fait comme les AmĂ©ricains. Le montage du spectacle au Lincoln Center a Ă©tĂ© difficile. Dans les premiers numĂ©ros jeudi, on sentait quâil restait des ajustements sonores Ă faire. LâĂ©quipe technique amĂ©ricaine a mis quatre fois plus de temps Ă monter le dĂ©cor quâen temps normal. Il nây a pas eu de gĂ©nĂ©rale ni dâenchaĂźnement avant la premiĂšre reprĂ©sentation devant public. Les interprĂštes ont donc pratiquement enchaĂźnĂ© » les numĂ©ros pour la premiĂšre fois devant 2600 personnes, la veille de la premiĂšre ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Lincoln Center est lâhĂŽte du spectacle Notre-Dame de Paris PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Plus de 2600 spectateurs Ă©taient prĂ©sents pour assister Ă la premiĂšre. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La mise en place du dĂ©cors a reprĂ©sentĂ© un dĂ©fi pour lâĂ©quipe technique. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Visite des coulisses, quelques heures avant la premiĂšre. 1/4 Mais la magie de Notre-Dame a opĂ©rĂ©. En plus des interprĂštes dâexpĂ©rience, la distribution fait une bonne place Ă la relĂšve. Parmi les artistes quĂ©bĂ©cois, Philippe Tremblay la doublure de Quasimodo et Jaime Bono qui reprend en alternance les rĂŽles de Fleur de Lys et dâEsmeralda depuis 2021 ont Ă peine 19 ans. Dans le cas de Jaime Bono, sa participation Ă Notre-Dame de Paris tient du conte de fĂ©es. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte par Luc Plamondon par hasard, il y a deux ans, sur le trottoir Ă la sortie dâun souper dans un restaurant Ă MontrĂ©al. Bono Ă©tait au mĂȘme resto en compagnie de sa famille. Quand Plamondon a quittĂ© les lieux, elle lâa suivi dehors pour lui chanter un air sur le trottoir, comme Piaf ». Devant lâentrĂ©e sur lâavenue du Parc, elle a commencĂ© Ă chanter Je suis malade. Au milieu de la chanson, elle sâest arrĂȘtĂ©e en pensant que je nâaimais pas sa version. Jâai dit NON ! Continue, ta voix est magnifique ! Et Jaime a montĂ© la note finale aussi bien que Lara Fabian », raconte Plamondon. Trois semaines plus tard, la jeune chanteuse de 17 ans sâest jointe Ă la production en CorĂ©e pour remplacer une interprĂšte⊠malade. Ăa ne sâinvente pas ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Esmeralda, interprĂ©tĂ©e par la chanteuse libanaise Hiba Tawaji. ConquĂ©rir lâAmĂ©rique La production de Notre-Dame de Paris souhaite depuis des annĂ©es avoir une vitrine Ă Broadway afin de sĂ©duire lâAmĂ©rique et marquer le 25e anniversaire de la crĂ©ation en 2023. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, Notre-Dame de Paris a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă Las Vegas, en anglais et dans une version Ă©courtĂ©e en un acte. Sans succĂšs. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La comĂ©die musicale Notre-Dame de Paris est Ă lâaffiche du Lincoln Center Ă New York, jusquâau 24 juillet. Luc Plamondon nous dit que de richissimes amateurs de théùtre Ă New York croient pouvoir financer le projet de monter Notre-Dame Ă Broadway pour de bon. Le crĂ©ateur nây croit pas vraiment. Or, Paul Dupont-HĂ©bert a toujours voulu que le monde anglophone reconnaisse la valeur de la langue et la culture francophones. Maybe America is ready for French !? », dit M. Dupont-HĂ©bert. En attendant de voir si lâaventure new-yorkaise ouvrira les portes du marchĂ© amĂ©ricain, le public dâici pourra attraper la tournĂ©e au Canada Ă partir du 28 juillet. Et les prĂ©paratifs pour le 25e anniversaire vont relancer le succĂšs de Notre-Dame sur la planĂšte. Notre-Dame de Paris est Ă lâaffiche du Lincoln Center Ă New York, jusquâau 24 juillet. Le spectacle mettra ensuite le cap vers Moncton, le 28 juillet, puis sera prĂ©sentĂ© Ă MontrĂ©al, QuĂ©bec et Ottawa. Les frais dâhĂ©bergement et de dĂ©placement pour ce reportage ont Ă©tĂ© payĂ©s par la production.
on le fait Ă la fin d un spectacle